Vogue dans le Hall

Sven Youzhny tout fraîchement sortit de l’école qu’il arrive ici pour enseigner la potion et l’alchimie deux matières qui l’intéressent depuis toujours en plus de la magie noire. Passif comme homme, il a souvent un livre sur ces sujets sur sa petite table de chevet. Très profond et spirituel malgré ce qu’il en laisse paraître, la philosophie, la poésie et la romance font partie de lui mais seules les personnes qui ont ou auront la chance d’avoir un peu d’intimité avec lui s’en rendront compte quoiqu’il parle très souvent d’une façon ésotérique. Sven était tout bonnement arrivé la veille sur le territoire de l’école et il avait eu le temps de mettre ses choses dans le coin de ses appartements, et de piquer un petit roupillon. Il en profitait donc aujourd’hui pour se promener librement dans l’école dans laquelle il avait étudié quelques années auparavant. C’était drôle de revenir ici et ça lui faisait une sensation étrange car il n’avait plus le même rôle. Avant il venait pour étudier et puis maintenant il venait pour donner de la matière. Jamais quand il était plus jeune il n’avait voulu être professeur. Il voulait finir ses études pour ensuite pouvoir vivre sa vie enfin tranquille mais tout cela avait changé.

Pénétrant dans le hall d’entrée de l’école, il se mit à marcher en pensant à rien. Il écoutait le bruit de ses pieds qui martelaient le sol à chaque pas qu’il faisait. Ici, il était au chaud puisque dehors, il y avait cette longue nappe blanche qui recouvrait le sol. L’homme de 22 ans était vraiment étonné de savoir qu’il allait avoir un stagiaire de genre 52 ans de plus que lui. Normalement il s’attendait à être lui la stagiaire d’un homme de cet âge et pas le contraire mais peut-être que cet homme en question était nouveau dans le métier et que c’était pour cela qu’il devenait stagiaire. Sven était un peu nerveux même s’il n’en laissait rien paraître car sortant tout droit de son stage lui-même, c’était sa première année d’enseignement seul et il avait déjà un stagiaire! C’était difficile pour lui car il ne pourrait pas se consacrer à sa méthode d’enseignement puisqu’il aurait une autre personne à s’occuper.

Marchant les bras dans le dos et la tête haute malgré que ses cheveux camouflaient la majeure partie de ceux-ci, il toussa afin de se racler la gorge, un peu dans la lune en réfléchissant à la matière qu’il pourrait enseigner pour son premier cours. Il y avait tellement de potions différentes et de choses qu’il devait enseigner en alchimie qu’il n’en avait aucune idée et en plus, il devait penser à ce stagiaire… Juste à penser à ce vieux croûton qu’il ne connaissait pas, il se sentait rempli de répugnance et puis… si cet homme daignait lui voler son poste, il aurait affaire à lui!

[ Allez Furvus ^^ ]

En écho aux pensées de Sven, Furvus se disait que l'avorton de professeur qui lui avait volé sa place allait avoir à se tenir tranquille. Il n'était pas un esclave, et prouverait qu'il était mille mois meilleur qu'un sombre abruti à peine sorti de l'oeuf. Fulminant, il se dirigeait vers DragonSchool, ronchonnant à voix haute en marchant dans la neige. Et d'abord, pourquoi est-ce qu'il neigeait? Pourquoi est-ce qu'il y avait ce stupide vent qui le gelait jusqu'aux os? Il aurait dû prendre une forme plus chaude, comme un ours polaire. Mais il était presque rendu aux portes, alors à quoi bon? Il pouvait bien endurer le froid un peu. Et en plus, il ne le ressentait qu'en partie, puisqu'une bulle d'air plus chaud l'entourait, effet d'un sortilège qu'il lançait systématiquement quand il faisait trop froid dehors. Quoique... Il aurait pu prendre une potion qui lui aurait fait ignorer le froid. Mais, ignorer le froid ne voulait pas dire y être immunisé. Alors, il préférait sentir cette douloureuse morsure partout sur son visage, avoir l'impression que ses oreilles étaient découpées par des milliers de petites lames, de façon à pouvoir lancer un sortilège plus puissant s'il commençait à ne plus sentir ses membres. Comble de la frustration, Carmen refusait de venir sur ce plan tant qu'il était dehors, disant qu'il faisait trop froid. Il n'avait même plus de personne à qui parler! Les sourcils froncés, il arriva devant la porte, après une dizaine de minutes de marche et de ronchonnage dans la neige. Finalement, il allait pouvoir entrer à l'intérieur! Adieu, miteuse auberge de Dragonia! Adieu, stupide froid infernal! Et bonjour au laboratoire où il pourrait créer mille et une nouvelles potions...

Poussant les portes, il entra dans le hall et se retrouva submergé par la chaleur. Son sortilège réchauffant l'air prit instantannément fin, et Furvus poussa un soupir de soulagement. Enfin, enfin! L'air chaud! Mais ça ne voulait pas dire que la change-forme allait venir sur ce plan, non. Meudaaame préférait rester dans son trou perdu que de se faire humilier par le comportement de Furvus, selon ses propres mots. Bref, il aurait peut-être pu être content à cause de la chaleur retrouvée, mais la garce avait gâché tout ça. Il était aussi grognon qu'avant. Prenant un air vaguement ennuyé, il regarda autour et vit quelqu'un aux cheveux noirs, avec l'air d'un vampire dépressif, les cheveux pendouillant dans la figure aussi blanche que la neige dehors. Bref, pas le genre de personne qu'il aimerait cotoyer à tous les jours. Mais après tout, il voulait seulement savoir où était la classe de potions... Alors il pouvait bien tenter sa chance. S'approchant de la chose à l'air particulièrement déprimée et au regard haineux, il lâcha d'une voix tout le contraire de discrète :

-Excusez-moi, vous savez où est le local du cours d'alchimie et de potions?

Loin de lui l'idée de se présenter. Les affaires importantes d'abord, et de toute façon, qui voudrait se présenter à quelqu'un dont l'air était si dépressif? Certainement pas lui, en tout cas. Et de toute façon, il avait hâte d'enlever son accoutrement du moment, et il essaierait de conclure la discussion aussi vite que possible. Un anorak blanc et d'épais pantalons noirs le protégeaient partiellement du froid, mais laissaient sa tête à découvert. Son visage était rougi par le froid, et ses lunettes venaient de buer d'un coup, après qu'il ait pu jeter un coup d'oeil au visage partiellement caché de l'homme étrange. Il les enleva en finissant sa phrase, les essuya sur son anorak, puis les remit. Et à présent, il voyait les oreilles pointues de son interlocuteur. Mais il ne posa pas son regard sur ces dernières. Il ne faisait que fixer l'être qu'il avait de plus en plus envie de laisser sur place pour chercher son chemin tout seul. Vivement qu'il soit dans la classe de potions, pour qu'il se débarasse de la neige qui commençait à se transformer en eau sur ses cheveux... Et des vêtements qui commençaient à être trop chauds!

Furvus resta tout simplement ébahi. Premièrement, ce... ce vermisseau humain venait de lui retourner le fer dans la plaie en semblant même apprécier la chose, de façon caché, sous un ton morne et sans émotions. Et dire que c'était cette... larve qui était le professeur! Si ça avait été quelqu'un de plus dynamique, d'enjoué, Furvus aurait été relativement content. Mais non... Il devait se prendre cet espèce d'être bizarroïde, qui semblait être détaché de tout, comme s'il s'ennuyait en ce bas monde. Comme un dépressif, en fin de compte. Mais qu'est-ce qu'il avait bien pu faire pour mériter d'être avec un tel être détestable? Déjà, l'opinion de Furvus était faite. Premièrement, en entendant que cet homme savait qu'il était stagiaire, il était devenu évident pour lui que c'était le professeur. Et ensuite, son opinion sur lui était tout simplement purement négative. Pas un seul bon point en faveur de cet homme. Aucun. Juste une liste de défauts qui continuait de s'allonger. Ça ne partait pas bien, vraiment pas. Et surtout, le deuxième commentaire. Ce fut tout simplement trop. Comment est-ce que cet imbécile prétentieux avec autant d'expérience qu'un enfant pouvait oser lui dire ça? Malgré tout, Furvus ne cria pas. Non, il trouvait que c'était trop... Inesthétique. Voir quelqu'un rougir en rugissant était tout simplement trop pathétique. Mais sa voix fut forte, comme si les mots sortaient de sa bouche pour aller frapper le professeur. Sa voix passa du le mépris à la condescendance, à travers toutes les nuances qui se dressent entre ces deux émotions si différentes, lorsqu'il dit, ne perdant pas son sang-froid :

-Si vous pensez que j'ai besoin de vos stupides choses, je pense que vous vous faites des idées de grandeur. Mais je vous l'accorde, je ne toucherai à rien qui vous appartienne, à condition que ce soit réciproque, évidemment. Si vous désirez faire usage de mon équipement de création de potions, je ne me ferai peut-être pas un plaisir de vous le prêter, mais vous aurez à me le demander avant. Vos bocaux et autres choses qui permettent de faire des potions dignes d'un étudiant de maternelle, je m'en contrefiche et je n'y toucherais pas si ma vie en dépendait. Non, ne craignez rien quant à vos choses. Si je venais à les toucher, ce serait pour les épousseter, les débarasser de la poussière qui s'y serait accumulée suite à une utilisation nulle. Par contre, je me réserve le droit de fouiller dans les armoires à ingrédients qui appartiennent à l'école. Quant à ceux qui vous sont propres, mettez-les dans votre coin, avec vos choses, et je n'y toucherai pas, tout comme j'ose espérer que vous aurez la décence de ne pas effleurer les miens. Pour ce qui est des petites règles, croyez-moi, vous n'avez même pas à les spécifier. Depuis plus de soixante ans, je fais des potions, et j'ai enseigné à certains élus pendant une vingtaine d'années, alors ce métier ne m'est pas inconnu, bien au contraire. La seule raison pour laquelle c'est moi, et non vous, qui suis stagiaire, c'est parce qu'il y a eu une confusion et que je ne suis pas venu d'Allemagne jusqu'ici pour me faire dire qu'ils avaient accordé le poste à deux personnes. À la place, j'ai subi l'outrage de demander d'être un stagiaire. Alors ne laissez pas ce titre vous tromper, puisque je ne suis en aucun cas inférieur à une personne comme vous en terme d'enseignement ou de création de potions.

On aurait dit qu'il n'avait pas respiré ne serait-ce qu'une seule fois, et il continua, passant à un ton beaucoup plus neutre et ouvert, comme s'il voulait devenir plus diplomate et établir une meilleure relation avec l'homme, ce qui n'était pas exactement le cas. C'était plus pour que ce dernier ne soit pas insupportable avec lui...

-Par contre, je ne suis pas dépourvu de raison ni d'oreilles. Si ce que je fais vous dérange, vous pouvez me le dire, que ce soit de vive voix ou sur papier, et je verrai ce que je ferai pour remédier à la situation, s'il m'apparaît clair que ce que je fais est, en effet, désagréable, dangereux, ou n'importe quoi qui justifie un changement. Vous êtes, du point de vue purement politique, mon supérieur, et je me dois de faire ce que vous désirez que je fasse, tant que ce n,est pas exagéré. Je n'irai pas vous chercher vos croissants le matin, mais si vous désirez que je m'occupe d'un cours, d'une démonstration ou de l'aide aux élèves quant à la création de potions, je le ferai dans la plus grande joie. Et pour commencer d'un meilleur pied, je me propose de ne plus vous parler de façon aussi désagréable que je viens de le faire, et je m'excuse de m'être emporté. Les règles que vous imposerez, je les suivrai tant et aussi longtemps que je serai dans votre classe. Si vous avez besoin d'une potion aux ingrédients rares ou dont la recette est complexe ou longue, je me ferai un plaisir de la préparer. J'espère que nous pourrons nous concentrer sur le cours de potions plutôt que nos chicanes personnelles. Et je pense bien que c'est tout ce que j'avais à dire.

Peut-être ce qu'il disait était quelque peu décousu par moments, mais il lui semblait que le tout était fort compréhensible. Et Sven avait entendu en premier le maître du monologue en pleine action. Pour l'instant, Furvus avait un air surprenamment calme. Toute sa frustration était sortie, et il se sentait prêt à partir d'un nouveau pied avec le professeur qu'il respectait presque plus. Mais pourquoi donc? Il n'avait fait que monologuer... Mais qui donc pourrait se vanter un jour de le comprendre?

La réaction du stagiaire était telle qu’il l’avait imaginé. Sven avait prévu une réaction plutôt explosive et cet humain - du moins de ce qu’il en avait l’air – et il était particulièrement étonné de voir cette passivité dans son regard mais il était particulièrement convaincu qu’au fond de lui, il bouillait de rage et c’était compréhensible après tout. On pouvait dire que le jeune homme de la vingtaine avait piqué son cours quoique l’on ne sache pas lequel était là en premier mais l’essentiel était là. Tous les deux avaient été choisis et ils allaient devoir cohabiter ensemble même si le Russe n’en avait vraiment pas envie et il ne se forçait pas tellement pour être gentil. Il venait d’arriver la veille à l’établissement et puis sachant qu’il allait avoir un collègue dans les pattes, je peux vous avouer que c’était bien la dernière chose qui lui passait par la tête d’être gentil! En tout cas ce professeur semblait se penser le meilleur des deux mondes! Sven semblait si pathétique à côté de lui que ça en était presque drôle. De toute façon de le voir bouillonner ainsi en était presque qu’une jouissance personnel pour Sven.

« Malheureusement du côté du statut vous n’êtes pas en avantage face à moi. Et puis bien que votre histoire soit très intéressante, ces balivernes ne m’intéressent pas du tout donc allez les raconter à quelqu’un d’autre. »

Le jeune professeur se foutait bien de la façon dont l’autre pouvait le percevoir. Il ne cherchait pas à se faire aimer. Il ne s’était pas fait aimer non jamais. Même pas pendant ses études. Durant cette époque, il avait été la risée de l’école et maintenant comme il savait bien mieux se défendre qu’au paravent, il n’avait pas l’intention de se laisser faire. Il allait éloigner les gens de lui avant qu’on ne l’éloigne lui, des gens. De toute façon il ne s’attachait à personne de spécifique. Il avait parfois plusieurs atomes crochus avec une certaine personne mais il gardait cela au fond de lui jusqu’à ce que ça passe car il ne devait pas penser à l’amour. C’était un sentiment qui lui serait à jamais exclu. Soudainement, il eut l’impression que Furvus devint plus poli. Qu’il faisait un effort pour partir du bon pied mais l’opinion de Sven était déjà fondée et il était donc trop tard.

« Ne vous inquiétez pas si quelque chose me dérange je vous en ferai pas. »

Poussant la porte vers le bureau, Sven y entra. Un deuxième bureau y avait été aménagé tout récemment justement pour que le stagiaire puisse avoir ses propres choses. Sven s’approcha de son propre bureau et il se laissa tomber gracieusement sur sa chaise de bois. Il se retourna alors et accota ses coudes sur son propre bureau et laissa retomber toute la poussière qui s’était accumulée depuis leur discussion du couloir. Il sourit froidement comme si de rien n’était puis il s’étira.

« Venons-en aux cours… »

[ Manque d'inspiration désolé! ]

Furvus fut quelque peu contrarié que tout son beau long discours ne serve qu'à recevoir deux remarques brèves et mornes. Sourcils froncés, il le suivit dans le bureau, bouillonnant beaucoup moins, mais étant contrarié à la place. Au moins, la rage avait été remplacée par une sorte d'exaspération. Mécontent, il regarda le bureau qui lui avait été assigné, et qui était beaucoup trop étroit. En fait, il en aurait eu besoin de quatre, pour pouvoir s'installer convenablement. Il ne l'avait pas mentionné lors de son embauche? Probablement qu'il avait oublié... Dommage, il aurait besoin de trouver un moyen d'obtenir trois nouveaux bureaux, et emprunter celui de Sven n'était même pas une option valable. Les invoquer ne serait pas d'une très grande utilité : ils disparaîtraient à la fin de l'enchantement, laissant les précieux alambics et outils de création de potions de Furvus tomber au sol. Le résultat serait terrible. On aurait droit à un stagiaire enragé hantant les couloirs et prêt à attaquer quelqu'un à la moindre offense. Alors, mieux valait trouver une autre solution... C'était plutôt difficile. En fait, si ce bureau n'était que pour la paperasse, ça irait. Il lui en faudrait quatre autres dans la salle de classe (et qu'il voie un élève venir toucher à ses instruments!!), et tout serait parfait! Il pourrait ainsi faire des démonstrations en direct, en autant que môssieur le professeur le veuille. Et tant qu'à y être, pourquoi ne pas le lui demander? Cette fois-ci, Furvus ne semblait pas en colère. Non, sa voix respirait la courtoisie. Beaucoup, beaucoup trop.

-Eh bien, monsieur, je vous propose que pour le cours, il soit séparé en deux parties : l'une théorique et l'autre pratique, puisque sans la première, on a des ignorants dangereux, et sans la deuxième, on a des incompétents tout aussi dangereux. Pour la séparation de qui enseigne quoi, je propose de faire la partie théorique, à moins que vous préfériez que l'on sépare les deux parties. Ainsi, chacun de nous deux ferait la moitié de la théorie et la moitié de la pratique. C'est votre choix, puisqu'après tout, c'est vous qui avez le plus d'autorité ici. Pour ce qui sera appris comme potions, celles de soins de base sont de mise, tandis que pour les autres, il faudra bien voir. Les potions offensives, qu'on peut utiliser à des fins martiales, je propose qu'on passe, jusqu'à ce que les élèves soient plus vieux. Les potions de soutien, qui décuplent la force, la rapidité ou n'importe quoi d'autre, devraient être au programme, par contre. Plus quelques autres, qu'on peut classer dans la catégorie "divers".

Se souvenant qu'il ne connaissait même pas le nom de son interlocuteur et oubliant de parler de la salle de classe, Furvus entreprit de lui demander, sans même lui laisser le temps de répondre, comme à son habitude. Après tout, il était le maître du monologue, pas du dialogue! En finissant sa dernière phrase, il se laissa tomber beaucoup moins gracieusement que son supérieur dans sa chaise, soulevant un important nuage de poussière qui vint lui emplir les narines, et enchaîna avec les présentations, manquant s'étouffer dans la poussière :

-Mais avant d'en discuter plus en détail, je pense que des présentations seraient de mise. Je m'appelle Furvus Pyro Wayne, et vous ne ferez jamais la connaissance de mon dragon, puisque je n'en ai pas. Par contre, j'ai un familier -une créature magique invoquée liée à moi- qui se nomme Carmen, que vous rencontrerez bien assez vite. Quant à vous, vous êtes..?

[Désolé du retard ^^"]