Rien que la neige qui tombe. Du blanc. Encore et encore. Allongé, c’est le néant. Elle est couchée dans le vide, recroquevillée sur elle-même. Où est-elle ? Peut-être est-elle passée de l’autre côté… Mais Lah ne se souvient pas de sa mort. Elle se souvient d’un vaste endroit, boitant en cherchant quelque chose n’ayant rien à voir avec le décor. Elle découvre une ombre. Elle s’approche de celle-ci. Puis plus rien. Qu’à t-elle fait pour souffrir encore une fois ? Elle n’a fais que suivre l’indication d’une lettre, pouvant donner accès à une école magique. Son destin est-il vraiment de finir dans un froid, perdue au milieu de tout. Ou de rien. Qu’est-ce que tout ce blanc ? Une couleur pleine, envahissant le décor ou bien celui-ci, disparut ? La jeune fille ferme les yeux. Elle est exténuée. Elle sent alors une douce chaleur l’enveloppée. Comme une douceur maternelle, que seule une mère peut apporter. L’adolescente ouvre les yeux. Elle sent soudainement quelque chose de granuleux lui caressant la paume de la main. Elle bouge celle-ci. Elle ouvre les yeux. C’est vert. De l’herbe ? Elle se lève lentement, se caressant la tête. Des cailloux ? Elle regarde partout autour d’elle. Elle était allongée sur un vieux sentier. Avec de l’herbe autour. Lah ouvre de grands yeux. Que c’est-il passé ? Où est-t-elle à présent ? Elle se met lentement debout, avançant d’un pas hésitant. Il c’est passé trop de chose… Que lui arrive t-il ? Où est le chancelier ? Est-ce un de ses tours ? A moins qu’elle se trouve là où la lettre lui a dit… Elle marche lentement, tout en gardant une expression de sérieux, mêlée à de la tristesse. Ce sentiment est toujours présent et cela peut se voir à ceux qui savent lire entre les lignes ! Elle s’arrête devant une grande porte de fer. C’est un grand portail entourant toute la propriété. Lah lève la tête et lit « Dragon-School ». C’est une écriture plutôt quitche…La jeune fille pousse le portail puis entre, encore un peu hésitante. Elle regarde partout autour d’elle. C’est immense… Et très beau ! Ca change, par rapport à Tokyo ! Lah a un pincement au cœur. Toutes ces richesses… Sa ville natale devrait aussi pouvoir en profité… Les habitants de celle-ci le méritent ! Et bien plus que certains élèves, arrogant et fainéants ! L’adolescente serre le poing. Elle pénètre dans une grande pièce. D’après les divers tableaux accrochés au mur, les couleurs claires composant la salle et le faite que celle-ci soit tout de suite à l’entrée, c’est un hall. Lah regarde partout. C’est si beau… Elle s’arrête devant un tableau. Il représente un arbre sinistre et morne, aux branches sèches et aux paysages gris. La jeune fille caresse le tableau. Ca lui rappelle trop de chose…